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Violentes 

« Nous les folles on vient en masse Nous les folles on s’aiguise les ongles Et vlan On t’écorche les joues et on te crache à la face »

C’est ce premier poème de Txus Garcia qui nous a donné envie d’écrire VIOLENTES. Et d’écrire violemment. De porter sur le plateau la voix des enragées, de représenter non pas les opprimées mais leur colère. De jouer la puissance et de « casser des genoux », d’apprendre à nous défendre et à armer nos personnages. De construire une force ne serait-ce que sur l’espace du plateau et dans le temps de la représentation, comme pour s’entraîner.

La pièce est une mise en scène de violences dont des femmes, fictionnelles, réelles, imaginées, peuvent être capables et coupables. Plutôt qu’une réflexion sur la légitimité, c’est un travail corporel et verbal pour raconter d’autres histoires, les histoires qu’on aurait aimé qu’on nous raconte, d’autres mythes, d’autres légendes, où nous courons, où nous frappons, où nous crions. Au fur et à mesure des tableaux, un chœur se fait et se défait, devenant tantôt fil d’un tissu ou brin d’une corde, à mesure que les voix et les corps s’unissent et se déchirent.

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